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Université de Nouakchott BP : 3397 Nouakchott Mauritanie Email : ermgf2003@yahoo.fr Tel : 00222.758.81.62 Fax : 00222.525 40.64
Contexte et Justification
Certaines pratiques néfastes à la santé de la Femme et de l’enfant existent en Mauritanie depuis les temps immémoriaux. Seize pratiques ayant des effets néfastes sur la santé de la femme et de l'enfant ont été identifiées. De toutes ces pratiques, l'excision apparaît aujourd'hui comme celle qui pose le plus de défis. Un fait important à signaler est que depuis l'indépendance du pays, peu de choses ont été faites pour combattre les Mutilations Génitales Féminines et autres Pratiques Traditionnelles Néfastes. Il faut cependant se féliciter que depuis les années 96-97 un nombre croissant de personnes et d'ONG œuvrent pour l'abandon des Mutilations Génitales Féminines. C'est dans ce contexte qu'est née cette Equipe dont l’objectif est de mettre à la disposition des décideurs et des institutions impliqués dans la lutte contre les Pratiques Traditionnelles Néfastes, des outils théoriques.
Cette équipe qui participe au renforcement des structures de recherches de l'Université Nouakchott a été créée le 02 Janvier 2003 et à réalisé à ce jour plusieurs modules de formation pour lutter contre les pratiques traditionnelles néfastes.
Objectifs
L'E.R.M.G.F se fixe comme objectif : Objectif général Apporter une contribution à la connaissance des fondements Culturels des Pratiques Traditionnelles Néfastes afin d'en accélérer le processus d'éradication.
Objectifs spécifiques
L’ERMGF a élaboré des modules pour lutter contre les pratiques traditionnelles néfastes que sont :
Les partenaires de l’ERMGF
L'excision en Mauritanie
Définition et Types: L'excision qui consiste en l'ablation du clitoris ou / et des petites lèvres de l'appareil génital féminin est actuellement pratiquée sous quatre grands types:
Type I : excision du prépuce avec ou sans excision partielle ou totale du clitoris; Type II: excision du prépuce et du clitoris et excision partielle ou totale des petites lèvres; Type III: excision partielle ou totale des organes génitaux externes et suture / rétrécissement de l'orifice vaginal (infibulation); Type IV: interventions son classées qui peuvent consister en des piqûres ou incision du clitoris, cautérisation et introduction de substances corrosives dans le vagin. Le type II est le plus répandu en Mauritanie. Les conséquences néfastes de cette pratique sur la santé sont à la base des différentes luttes en Mauritanie et ailleurs dans le monde. L'excision est pratiquée dans toutes les régions en Mauritanie, puisque 77% de la population féminine âgée de 15 à 49 ans l'ont subi ( EDS en Mauritanie 1995-1996). Si la religion ne semble pas jouer un rôle important dans la pratique, l'appartenance ethnique par contre semble déterminante. En effet, il existe des ethnies en Mauritanie qui pratiquent peu ou pas l'excision. Ce sont: les Wolofs.Les us et coutumes sont les principales explications avancées pour justifier cette pratique. Si l'excision traditionnellement entrait dans le cadre de la socialisation de l'enfant et était considérée comme un rite de passage de la fille dans le monde des femmes, aujourd'hui elle ne joue plus ce rôle. Elle est dans la plupart des cas pratiquée sur des fillettes de moins d'un an.
ligne, aussi modeste qu'il soit, nous permettr
Il est envisagé de mettre en place une structure qui prend en charge la recherche et la documentation sur toutes les formes de Pratiques Traditionnelles Néfastes. Il est aussi envisagé l'élaboration des manuels didactiques de sensibilisation dans toutes les langues nationales. La théorie de la contre argumentation culturelle a permis à l’ERMGF de mettre à la disposition des adolescentes un outil de sensibilisation et de délimitation de la pratique des mutilations génitales féminines. Campagnes
Campagnes de sensibilisation contre les MGF
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